Le blog du mieux-être

L'Iridologie

A LA DECOUVERTE DE L’IRIDOLOGIE

 

Avant même de lire ce qui suit, je vous propose ce petit exercice : regardez attentivement les 2 photos qui suivent et notez tout ce qui vous vient à l’esprit. Accordez-vous vraiment 5 minutes pour observer et relever les signes qui vous interpellent. Ensuite, lisez le reste…

Même sans rien connaître à l’iridologie, il faut bien admettre que certains éléments… sautent aux yeux, non ?

 

               

photo 1                                                                       photo 2           

 

Dans la photo de gauche, vous aurez remarqué :

 

     une grosse tâche noire

     des cercles concentriques bleutés, comme « des ronds dans l’eau »

     une différence de couleur assez marquée entre le centre et la périphérie de l’iris (1), avec, à la limite des deux zones, un cercle de couleur orange vif.

 

Dans la photo de droite, agrandie, vous aurez forcément noté :

 

      des zones où le tissu de l’iris semble moins dense, comme « creusé » ou « troué »

     des différences de couleur, avec le blanchissement de certaines fibres et des bandes plus orangées

     des endroits où les fibres, au lieu de continuer tout droit, « pivotent » brusquement

     et comme ci-dessus, des arcs de cercle concentriques comme creusés au couteau dans le tissu…

 

 

Avez-vous vraiment joué le jeu ? Avez-vous vraiment noté les signes qui vous interpellaient dans ces yeux là ? Si oui, vous venez de faire de l’iridologie…

 

1) L’iris, pour ceux qui ne connaîtraient pas ce terme, désigne la partie colorée de l’œil, celle qui fait dire aux uns et aux autres « T’as de beaux yeux, tu sais ! »

Qu’est-ce que l’iridologie ?

 

 

L’iridologie (l’étude de l’iris) est une technique de bilan qui permet, par l’observation de différents signes relevés dans l’iris, de comprendre comment fonctionne un individu. Elle a donc pour vocation de « faire parler » les yeux, de donner un sens à ces quelques signes que vous venez de déceler.

 

Concrètement, les iridologues étudient la couleur et la texture des tissus, leur pigmentation, leurs reliefs et interprètent tous ces signes qui confèrent à l’iris son caractère unique. Car, sachez-le, votre « signature » irienne est aussi personnelle que celle de vos empreintes digitales. Certaines sociétés spécialisées dans la sécurité commencent d’ailleurs à utiliser l’iris comme moyen de reconnaissance d’une personne…

 

A titre d’exemple, voici quelques photo d’yeux bleus. Vous verrez à quel point deux yeux, a priori  de même couleur, peuvent être différents…

 

 

 

       

 

 

Les dépôts blanchâtres ou orangés, le caractère plus ou moins serré des fibres, l’impression générale de limpidité ou de léger flou, tout cela est important !

 

Ces différents signes peuvent être déjà présents à la naissance ou, au contraire, faire leur apparition au cours de la vie… Mais toujours, ils reflètent quelque chose de vous.

 

 

1ère leçon d’iridologie.

 

 

L’iris est constitué d’environ 6 000 fibres réparties sur 4 couches disposées en rayon autour de la pupille. Ces fibres plus ou moins serrées constituent ce que l’on appelle la trame de l’iris, en référence à la trame d’un tissu.

 

La trame est en général le 1er élément qu’apprécie un iridologue car elle reflète la capacité de résistance et de récupération du sujet. Evidemment, plus la trame est dense (serrée), plus l’individu est résistant.

 

 

      :students:courses:seminar07:iris_humaniris.jpg             

 

Entre ces deux photos, la différence de qualité au niveau de la trame s’apprécie aisément…

 

 

La couleur apporte également son lot d’informations. Sans entrer dans le détail des différentes pigmentations, la couleur dominante à elle seule, renseigne déjà  sur la nature du terrain :

 

    les yeux bleus sont, plus que les autres, prédisposés aux pathologies respiratoires (rhumes, allergies…), aux problèmes cutanés (eczéma, psoriasis…), à l’acidose… Ce sont des terrains dits « réactifs » c'est-à-dire que l’organisme du sujet répond fortement à toute agression extérieure par une « maladie ».

 

    Les yeux marron, au contraire, développent des processus pathologiques discrets, souterrains. Les pathologies fréquentes rencontrées chez les porteurs d’iris foncés sont par exemple les kystes, les tumeurs, les calculs, les troubles hépatiques ou pancréatiques. Troubles qui se manifestent d’un coup sans signe avant coureur

 

 

    Enfin les iris mixtes (verts) associent les deux grandes tendances citées ci-dessus et rassemblent les individus susceptibles de présenter des troubles essentiellement digestifs (ballonnements, déséquilibre de la flore intestinale…)

 

 

La couleur initiale de l’iris peut changer avec le temps et les modifications traduisent le plus souvent un encrassement de l’organisme par des toxines provenant, par exemple :

 

    des médicaments

    des métaux lourds

    des substances chimiques issues de l’alimentation, de l’air inspiré, des cosmétiques, des teintures de cheveux…

    et aussi du métabolisme lui-même (les aliments mal dégradés, les excès de graisses ou de protéines animales laissent aussi leurs traces !)

Pourquoi prendre la peine de décrypter un œil ??

 

Tout simplement parce l’œil permet d’évaluer l’état de santé de son propriétaire et cela sans examen compliqué, coûteux ni invasif (c'est-à-dire sans danger ni pour vous, ni pour votre porte-monnaie !) En effet, l’iridologie constitue une méthode de bilan permettant d’apprécier les besoins personnels de chaque individu.

 

L’analyse détaillée de l’iris - en direct ou par agrandissement photographique – révèlera notamment :

 

    les forces et les faiblesses physiologiques du sujet.

    l’état psychologique général de la personne examinée (dépression, stress, hyperactivité…)

    les organes en difficulté.

    Les intoxications et surcharges médicamenteuses.

    les facteurs héréditaires influençant l’état de santé.

    les prédispositions individuelles à certaines maladies…

 

C’est surtout cette faculté de découvrir des faiblesses organiques avant même l’apparition des déséquilibres qui distingue l’iridologie des autres méthodes de bilan. Car lorsque les symptômes ne sont pas encore manifestés, il est possible de prévenir leur apparition grâce à un protocole d’hygiène vitale personnalisé.

 

 

 

 

 

Cet œil, par exemple,  montre de nombreuses stries, très creusées, (des radii solari) partant de la pupille, qui signalent une surtension nerveuse pouvant se traduire par des névralgies, une tendance spasmodique au niveau des organes correspondants. Cette surtension peut également s’exprimer sur le mode psychologique avec de l’anxiété et / ou de l’hyper émotivité.

 

Un peu d’histoire…

 

L’iridologie doit son existence « moderne » à un médecin Hongrois : Ignatz von Peczely (1826-1911).

 

 

                   

 

 

C’est en soignant la patte cassée d’une chouette que, dans son enfance, Von Peczely aurait remarqué une pigmentation anormale dans l’œil de l’animal. A la faveur des visites que l’oiseau lui rendit par la suite, le garçon  s’aperçut que la tache s’éclaircissait au fil du temps, comme si, au-delà de la guérison, l’oeil avait gardé le souvenir du choc…

 

Quelques années (et bien des yeux) plus tard, Ignatz von Peczely avait fait le lien entre certaines zones de l’œil et les organes du corps (humain). La première cartographie irienne moderne voyait le jour… L’histoire ne dit cependant pas si von Peczlely  a étendu son travail aux volatils…

 

Je ne vous montrerai pas la carte de Peczely pour la bonne raison qu’elle est rédigée en hongrois mais, à titre d’exemple, voici une cartographie établie par Schmidt. Elle donne un aperçu de la projection des organes à l’intérieur de l’iris.

 

 

 

 

Les yeux droits et gauches sont inversés car les cartographies sont faites pour les iridologues qui examinent leur patient de face !

Il est à noter qu’il existe beaucoup de cartes différentes, qui ne placent pas forcément tous les organes aux mêmes endroits.

 

Alors, foutaises que l’iridologie ?

 

Eh bien non, car vous savez bien que les problèmes de santé sont générés en cascade.

 

Exemple : vous avez mal à la tête parce que vous digérez mal (votre foie est surchargé). Mais votre foie va mal parce que votre intestin est devenu poreux et laisse passer dans le sang des molécules toxiques. Selon que le cartographe aura pris le problème en amont (les intestins), au milieu (le foie) ou en aval (la tête), le signe irien correspondant aura été étiqueté différemment.

 

Mais rassurez-vous, la plupart des cartes sont aujourd’hui d’accord sur l’emplacement des organes fondamentaux !

 

 

 

Comment se repérer dans l’iris ??

 

 

 

 

 

 

Pour commencer, un peu de vocabulaire :

 

La partie centrale de l’iris, souvent de couleur plus foncée est appelée zone pupillaire. Globalement, elle correspond à la zone digestive avec la projection de l’estomac et des intestins.

 

La partie extérieure de l’iris est appelée zone ciliaire et comprend la zone de projection de l’ensemble des organes du corps.

 

Enfin une ligne fine dénommée collerette, marque la limite entre ces deux zones. A sa périphérie se situent les zones de projection de la colonne vertébrale et du système glandulaire.

La projection des organes dans l’œil suit une certaine logique et quelques correspondances vous sembleront évidentes :

 

    le cerveau est situé en haut

    les poumons sont projetés de chaque côté

    le foie est à droite,

    la rate et le cœur sont situés à gauche, etc.

 

.

Par convention, on utilise le système horaire pour localiser les organes. On parle ainsi du cerveau à midi, des poumons à 9 heures dans l’œil droit et à 3 heures dans l’œil gauche, etc.

 

 

 

Si, pour finir, on faisait parler les 2 yeux

que vous avez observés au démarrage ?

 

 

Analyse de la photo 1 :

 

 

 

 

 

Sans faire une étude poussée, on peut déjà émettre les quelques remarques suivantes :

 

     La zone centrale de l’iris, de couleur marron, traduit vraisemblablement des difficultés digestives (lourdeurs, ballonnements, digestion lente…)

     La collerette de couleur orangée signale un terrain acide (dû sans doute en partie à la mauvaise dégradation des aliments) et la localisation orange vif présente sur la zone de la colonne vertébrale signale certainement des maux de dos récurrents.

     La tache noire est une tâche toxinique, qui orientera l’iridologue vers un nécessaire drainage des émonctoires (portes de sortie des toxines)

     Quant aux arcs de cercle bleutés, ils signalent une personne extrêmement nerveuse, intériorisant son stress. Ce même stress qui spasme l’appareil digestif et entraîne des difficultés à bien dégrader les aliments ingérés…

     Sinon, la trame est assez serrée et dévoile un individu résistant.

 

 

Les conseils que l’on pourrait donner à cette personne :

 

    Manger sain (consommer davantage de fruits et de légumes biologiques, boire beaucoup d’eau pour restaurer la neutralité du terrain)

    Se faire masser, pratiquer la relaxation ou le yoga pour apprendre à se détendre ;

     Boire régulièrement des tisanes de plantes favorisant la digestion (fumeterre, artichaut, boldo...)

    Mettre en place un drainage général pour relancer la fonction émonctorielle et éliminer les toxines  qui « foncent » la couleur de l’oeil…

    Apprendre à verbaliser les émotions pour éviter l’effet « cocotte-minute »

    Pratiquer un sport ou une activité physique autorisant le défoulement…

 

 

 

Analyse photo 2

 

 

 

     Les fibres qui composent la trame de l’iris donnent une impression générale de relâchement, car déjà, des  cryptes se forment, dévoilant la souffrance des organes situés en regard. Ici, compte tenu de la photo partielle, il est difficile de dire quels sont les organes en cause…

     Le blanchissement des fibres traduit une acidification du terrain avec probablement des irritations gastriques, une tendance à la déminéralisation, aux crampes, etc.

    Les fibres qui pivotent attirent toujours l’attention sur la zone de projection des organes. Ici, difficile d’en dire plus…

    Les arcs de spasme, comme dans la photo précédente, laissent présager un individu soumis à de grandes tensions intérieures, qui épuisent son énergie vitale.

    On repère également de petits sillons noirs, qui partent du bord de la pupille ; ils traduisent une fuite toxique s’opérant à partir d’un côlon congestionné ainsi qu’une atonie générale du système digestif.

(Lorsqu’un sujet est en permanence crispé, son système nerveux involontaire, qui commande  les fonctions vitales automatiques, se trouve nécessairement affaibli et entre en dysfonctionnement)

 

En résumé de cette rapide présentation, l’iridologie permet d’établir l’ensemble des forces et des faiblesses d’un individu et de corriger les erreurs de comportement qui nuisent à sa santé.  Mais tout praticien s’exerçant à cette discipline doit rester humble. Les observations faites à partir d’un œil constituent des tendances, certainement pas une vérité absolue. Il est toujours nécessaire de mettre en liaison et en concordance les signes relevés dans l’iris avant de dégager une image générale du sujet. Et une bonne connaissance de la physiologie est indispensable pour interpréter correctement une paire d’iris.

Il est à noter également que l’iridologie est incapable de diagnostiquer une maladie. Elle permet, par exemple, de repérer que le foie est en souffrance mais ne nommera pas la maladie (hépatite virale, cirrhose, cancer…)

Enfin, dans la mesure où les tissus de l’iris signalent un trouble fonctionnel longtemps avant son apparition et restent marqués longtemps après sa guérison, il est difficile de se repérer dans le temps. C’est là où la pratique de l’iridologue fera la différence. De probabilités en recoupements et de déductions en synthèses, le praticien se fera une idée de votre mode de fonctionnement et appréciera les capacités de votre organisme à se régénérer…

L’iridologie est un art où intuition et bonne connaissance physiologique se côtoient pour optimiser votre état de santé.

 



28/10/2009
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